L’histoire du Clos de Nonville

Au XVIIème siècle, les terres de Nonville encore appelées fief de Beaulieu devinrent la propriété de William Davisson, noble d'origine écossaise, lors de son mariage avec Charlotte de Thigny.

William Davisson, à la fois philosophe, médecin, chimiste et botaniste, fût sccessivement Intendant du Jardin royal des Plantes médicinales de la Ville de Paris, actuel Jardin des Plantes, puis Surintendant des Jardins du Roi de Pologne avant de devenir médecin de la Reine de Pologne, Louise-Marie de Gonzague, fille du Duc de Nevers.

Des plans de l'époque montrent bien l'existence du potager et du verger qui ont aujourd'hui retrouvé leur emplacement initial.

La propriété resta dans la famille Davisson jusqu'à ce que Joseph-Bertrand de Beuvron, descendant de Willam Davisson, la vende à Charles-Louis Antheaulme en 1808.

Ce dernier, annobli par Louis XVIII fut autorisé par lettres patentes à joindre à son patronyme celui de Nonville. Il devint ainsi Baron Antheaulme de Nonville !

Au Printemps 2016, sous l’impulsion de Séverine et Patrick Féliot, le domaine laissé à l’abandon pendant plusieurs années devient Le Clos de Nonville et renaît en se tournant vers la production maraîchère, arboricole et viticole.

Le Clos de Nonville, de la terre a l'assiette

Le Clos de Nonville a rejoint au printemps 2021 le groupe Bertrand, 1er groupe de restauration indépendant français.

Ce domaine incarne tous les engagements RSE du Groupe :  maraichage & vignoble IGP Ile-de-France en Agriculture Biologique, une forêt qui favorise la biodiversité, des ruches et des chênes truffiers. Des collaborations avec des agriculteurs locaux sont également initiées afin de mettre en place un approvisionnement en circuit court et local, l'ensemble étant notamment destiné au restaurant gastronomique Bellefeuille de l'hôtel Saint-James-Paris dans le 16e arrondissement. Son chef Grégory Garimbay peut ainsi travailler en étroite coopération avec le Clos de Nonville pour sélectionner des variétés, étudier les saveurs et s'inspirer directement du travail de la terre.